Coopération multilatérale [es]

La coopération multilatérale constitue un axe majeur de la coopération française en Bolivie, aux côtés des partenaires européens de la France, membres de l’Union européenne, mais également avec des partenaires multilatéraux présents dans le pays.

L’Union européenne

Membre fondateur de l’Union européenne, la France est fortement impliquée dans la « stratégie européenne commune conjointe 2017-2020 avec la Bolivie » qui a pour objectifs d’améliorer la coordination de la coopération européenne et de réduire la fragmentation de l’aide afin d’augmenter l’efficacité, la qualité, l’impact, la transparence et la prévisibilité des contributions européennes pour le développement de la Bolivie.

Avec plus de 321 millions d’euros engagés, la France est le premier contributeur européen au sein de l’Union européenne en Bolivie. Conformément aux engagements internationaux en matière d’aide publique au développement, la coopération française est entièrement déliée, ce qui signifie que son aide n’est pas conditionnée avec des entreprises françaises.

La France accompagne également l’Union européenne dans son dialogue avec la société civile grâce à une « feuille de route pour le compromis de l’Union européenne avec la société civile bolivienne » (2019).

L’Alliance française de La Paz et le service culturel de l’ambassade de France participent également à un projet culturel cluster EUNIC piloté par le Goethe Institut, et aux côtés du Centre culturel espagnol pour réduire les brèches de genre et lutter contre les violences faites aux femmes grâce à la culture. Ce projet est financé par l’Union européenne.

Le Groupe des partenaires pour le développement de la Bolivie, GRUS

En 2019, le service de coopération de l’ambassade de France a assumé la Présidence Pro Tempore du Groupe des partenaires pour le développement de la Bolivie, GRUS, plateforme de dialogue entre donnants avec le gouvernement bolivien. Cette instance multilatérale à caractère non décisionnel réunit la plupart des coopérations bilatérales et multilatérales présentes en Bolivie. Elle a pour objet de faciliter les relations avec le gouvernement bolivien, permettant ainsi à la coopération internationale de mieux s’aligner sur les priorités nationales.

Présente dans plusieurs sous-groupes de travail (santé, eau/assainissement/environnement, énergies renouvelables, éducation), la France a permis l’élargissement du groupe de travail éducation aux thématiques sciences et technologies dont l’Institut de recherche et de développement, IRD, assure désormais le suivi, et l’AFD assure en 2020 la Présidence du groupe de travail sur les énergies.

L’Organisation des Nations-Unies

Membre du Conseil de sécurité des Nations-Unies, la France a bien entendu à cœur d’accompagner le système des Nations-Unies en Bolivie. En 2019, deux actions particulières méritent sans doute d’être mentionnées.

L’Institut de recherche et de développement, IRD, a coordonné en étroite relation avec les autorités boliviennes (Armada, ministère de l’eau et de l’environnement, autorité binationale du Lac Titicaca), avec le monde académique (UMSA) ainsi qu’avec le Programme des Nations-Unies pour le développement, PNUD qui en a assuré le financement, la mise en place sur le lac Titicaca d’un système de bouées reliées à des satellites qui assure le suivi quotidien de la qualité des eaux du lac.

Par ailleurs, l’IRD et le Service de coopération ont également appuyé le système des Nations-Unies dans la réalisation d’un Atlas municipal de suivi des Objectifs de développement durable en Bolivie. Cet ouvrage, fondamental pour assurer un suivi local de l’impact du développement dans ses axes les plus structurants, devrait sortir en 2020.

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Installation d’une bouée de suivi de la qualité des eaux du lac Titicaca. Financement PNUD, projet IRD/MMAyA/UMSA, 2019.

publié le 03/03/2021

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